J'ai testé le bœuf Wagyu

Initialement, je n'avais pas prévu faire un article de la sorte, mais étant donné votre intérêt et votre curiosité, voici un des rares «J'ai testé» culinaire! Dimanche matin, après avoir travaillé près de 80h durant la semaine, mon chum s'est levé et a aussitôt décidé qu'il voulait tester le célèbre Wagyu pour souper. Vous l'ignorez sans doute, mais en tant que blogueuse foodie, je dois prévoir mes repas en fonction de mes envies, de mon horaire... et de la lumière naturelle (pour faire mes photos)! Le souper était déjà prévu (dimanche = congé = photos avant de manger) et ça ne m'a pas empêchée d'embarquer all in dans le projet. On va mettre une chose au clair: si on vous offre du Wagyu pour souper, vous dites oui. Aucune excuse n'est acceptable, pas même votre mariage!


Nous avons fait nos recherches et nous avons établi notre plan de la journée. Nous avons fait un arrêt chez BBQ Québec à Laval pour acheter, entre autres, une plaque de fonte pour le BBQ. Par ailleurs, je suis obligée de vous conseiller cette boutique. Vous ne savez pas c'est quoi avoir un excellent service tant que vous n'avez pas rencontré Érik! Il nous avait conseillé pour la pizza il y a plusieurs semaines de cela. Il s'est souvenu de nous et nous a demandé des nouvelles à propos de nos essais. Nous nous apprêtions à faire un achat farfelu et c'est lui qui s'est rappelé que nous avions déjà l'item en question à la maison! Et il est toujours de bon conseil!

Ensuite, direction Ça va barder  une charmante petite boucherie à Montréal qui tient le Wagyu et qui, Dieu merci, est ouverte le dimanche. Nous n'avions pas appelé d'avance, ni réservé quoi que ce soit et, pour le Wagyu, il ne restait que deux gigantesques tomahawk et deux petits steaks de surlonge. Mon chum m'avais déjà parlé de son intérêt d'essayer le tomahawk, cette immense pièce de viande avec l'os et au look un peu je-suis-un-carnivore-de-la-Préhistoire.


Pour moi, le choix était fait. On a une boucherie à 5 minutes de la maison et on n'avait pas fait 40 minutes pour rien... Et mon chum s'est mis à poser des questions sur les steak «normaux» (lire: du bon bœuf, mais pas du Wagyu). Wait, what?! Pas question de sortir de là sans tomahawk! Tant qu'à essayer le Wagyu: go big or go home!  Nous sommes donc sortis avec un immense tomahawk de Wagyu vieilli 100 jours et un steak vieilli 60 jours en guise de comparatif. 


Cuisson du tomahawk
D'une pierre, trois coups: nous avons testé le tomahawk, le Wagyu et le reverse sear tout en même temps. Dans le BBQ à 225°, nous avons cuit le tomahawk jusqu'à une température interne de 115°. Nous l'avons enveloppé d'aluminium et laissé reposer 20 minutes approximativement. Puis, dans le BBQ à 600°, nous avons saisi la viande sur la plaque en fonte 1 minute par côté. Et la cuisson était superbe, parfaitement croquante et grillée en surface et parfaitement tendre et saignante au centre.

Impatients d'y goûter, alors que mon chum coupait la viande, nous n'avons pas pu nous empêcher d'y goûter. Alors que les morceaux de gras me lèvent habituellement le cœur, j'en ai mangés sans me plaindre. Et gruger un os m'écœure... et j'ai grugé l'os avec appétit! 

La viande était délicieuse. Grâce au steak «comparatif», nous avons réellement pu goûter la différence. Le Wagyu a un persillage (le gras dans la viande, comme réparti dans les fibres) hors du commun et ça le rend particulièrement tendre. Je pensais que c'était surtout cela, la différence entre le Wagyu et le bœuf, mais c'est faux. Le goût est différent également. Les connaisseurs parlent d'un goût de noisette, de beurre et c'est précisément cela! Aurais-je goûté la différence sans le comparatif? Je l'ignore. Mais avec le comparatif, la différence était bel et bien perceptible.


Maintenant, la question que vous vous posez sans doute: «Est-ce que ça en valait la peine... et le prix?» Oui et non. Je me considère choyée d'avoir pu goûter une telle viande. C'est difficile à trouver et c'est d'une qualité exceptionnelle. Toutefois, pour la différence de prix, pour les prochaines fois, je me contenterai d'un bœuf de qualité, qui a un beau persillage... mais qui n'est pas Wagyu. Évidemment, on ne peut pas se permettre une telle viande souvent, mais ce n'était certainement pas la dernière fois qu'on en mangeait. Et si vous voulez épater la galerie, vous pouvez difficilement faire mieux!

Si vous désirez en apprendre davantage ou trouvez un détaillant près de chez vous, je vous invite à consulter ce site qui vous propose les quelques rares boucheries qui vendent le Wagyu au Québec (la liste n'est toutefois pas exhaustive): Wagyu Québec

Aucun commentaire